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Un groupe d'Afghans tente, en vain, d'entrer dans un camp de réfugiés à la frontière entre la Grèce et la Macédoine, le 22 février 2016.

La Grèce est sur le point de craquer sous l'afflux de migrants après la fermeture des frontières de plusieurs pays limitrophes. Dernier exemple en date, la Macédoine qui interdit désormais l'entrée aux Afghans sur son territoire. Des Afghans bloqués par centaines ont été évacués ce mardi 23 février dans la matinée.

Les journalistes n’ont pas accès au camp d'Idomeni, là où se déroule l’opération d’évacuation. Elle a débuté tôt ce mardi matin, selon les autorités locales. La police a évacué 600 Afghans bloqués sur place depuis le samedi 20 février. Ils doivent ensuite être accompagnés en bus vers Athènes.

Selon Antonis Rigas, le responsable de l’ONG Médecins sans frontières (MSF) présente sur place, l’opération se déroule dans le calme. Il s’agit de permettre aux nationalités autorisées à traverser par l’ancienne République yougoslave de Macédoine de passer la frontière à nouveau : les Syriens et les Irakiens qui ont une carte d’identité ou un passeport.

Selon la police, depuis ce lundi après-midi, environ 200 Afghans ont bloqué leur passage vers la frontière. En attendant, les Syriens et les Irakiens arrivés par bateau au port du Pirée attendent dans des camps de la capitale de pouvoir continuer leur route.


Des migrants franchissent des barbelés à la frontière gréco-macédonienne, le 22 février 2016.REUTERS/Alexandros Avramidis

rfi.fr 22/02/2016